Venir à Kobe et ne pas goûter à son fameux bœuf, serait un sacrilège. En bons charolais que nous sommes, nous n’avons pas résisté à l’appel de la viande et à la tentation de comparer notre si bon bœuf à celui de Kobe.
Après une recherche très affinée, nous jetons notre dévolu sur le restaurant « Teppanyaki Ohnishi II » qui prépare cette viande, façon « Teppanyaki » – c’est-à-dire grillée sur une plaque chauffante.
Très bien caché, et donc difficile à trouver, ce petit restaurant situé au troisième étage d’un bâtiment qui ne paye pas de mine, à l’instar de sa minuscule entrée, nous fait d’abord l’effet d’une petite caverne peu rassurante.
Qu’à cela ne tienne, nous nous installons autour de la plaque chauffante et nous commandons le menu classique avec entrées et deux morceaux de bœuf : un tenderloin (filet) et un sirloin (aloyau). À ce moment là, nous remarquons qu’il n’y a aucun touriste. Soulagement !
Les entrées se composent d’une petite galette de légumes, d’aubergines et d’un morceau de tofu avec sa sauce soja, le tout revenus sur la plaque. Déjà de quoi bien manger !
Venons-en maintenant au vif du sujet. Les deux morceaux de bœuf (150g chacun) nous sont présentés coupés en petits dés et accompagnés de légumes, principalement du soja et de riz grillés avec ses oignons.
Première dégustation, le filet, et là, surprise ! La viande fond dans la bouche, c’est un vrai régal, pas besoin de mâcher, typiquement nippon. C’est comme si l’on croquait dans un gâteau de semoule, la viande n’oppose aucune résistance… La sauce et l’accompagnement rajoutent un petit quelque chose qui rend le tout quasi parfait.
Vient ensuite le test de l’aloyau. Après le filet, c’est une légère déception. La viande est plus grasse, plus nerveuse et donc plus difficile à mâcher, beaucoup moins agréable en bouche. Mais tout de même, cela reste très bon.
Comparé à notre bon bœuf charolais, nous dirions que le filet (tenderloin) gagne à être connu ! L’aloyau (sirloin) par contre ne vaut pas une bonne bavette !
Durant le repas, le chef nous demande d’où nous venons. Quand nous lui répondons « la France », il a comme une illumination et il part nous chercher un guide Michelin dans lequel son restaurant est répertorié dans des termes élogieux, comme l’un des meilleurs restaurants teppanyaki pour manger le bœuf de Kobe !
Résultat des courses : un agréable moment de dégustation.
Maintenant, nous pouvons répondre à la question, le bœuf de Kobe incontournable ? Oui !
noel / 1 octobre 2012
Est-ce que Philippe est convaincu ?
Maxime / 6 octobre 2012
Passionnant, comme d’habitude, cette dégustation nous rappelle un restaurant parisien et son boeuf anglais ! Sacrilége !
Bonne route !
Amandine / 10 octobre 2012
My god, ce que ce boeuf était immonde, une insulte à l’onglet lol ! Non mais là, on te rassure, le Boeuf de Kobe était exquis, rien à voir avec ce machin tout élastique !
Cécile V / 9 octobre 2012
En gourmande que je suis, je lis cette article à l’heure du dîner, et je ne vous raconte même pas comme cela m’a mis l’eau à la bouche….
Votre site est génial et MERCI de nous faire partager tout ça à des milliers de kilomètres de vous!! Hâte de voir la suite!
Gros bisous à vous 2 et PROFITEZ!!!!!!!!!!!!!!!
Amandine / 10 octobre 2012
Merci Merci ! Contents de t’avoir fait rêver un peu avec notre boeuf, toi qui nous régale de macarons ! Hum quand j’y pense ces petits macarons bleus au chocolat ! Un délice ! Envois-en une boîte par la poste lol !
Alx / 23 novembre 2012
Bonjour,
Je reviens d’un séjour au japon cet été et étant passé par Kobé, étant grand amateur de viande, impossible de ne pas gouter ce fameux « boeuf de Kobé »
Je ne saurais vous dire le nom du restaurant, c’est un ami habitant à Kobé qui nous y a emmené, mais le souvenir de la dégustation est inoubliable.
La viande est d’une tendresse et d’un goût unique. Elle est fondante et savoureuse.
Je recommande vivement à ceux qui ont l’occasion de faire le voyage de s’offrir ce petit luxe. Je dis petit luxe, car à 90 Euros le menu, avec une tranche de viande et quelques accompagnement, ce n’est pas inaccessible mais c’est quand même une certaine somme.
Bien heureusement, e prix est largement justifié