Nous passons sur l’île de Pâques, six journées merveilleuses. Ici, la vie est paisible. Nous aimerions tant y rester encore et encore…
Depuis le village d’Hanga Roa, nous sillonnons ce petit bout de terre niché au cœur du pacifique, d’est en ouest, et du nord au sud. Nous partons à la découverte de la carrière des moaïs, du site d’Orongo, mais aussi de la plus grande plate-forme polynésienne. Nous profitons également au maximum des superbes couchers de soleil.
Au cours de ces périples à vélo ou à pied, les chiens de l’île veillent sur nous. L’un d’eux nous suivra même toute une journée, s’arrêtant pour nous attendre lorsque nous faisons des visites. Et alors que nous essayons de le semer pour éviter qu’il ne rentre à l’auberge avec nous, il nous retrouve une heure plus tard au détour d’une rue et continue de nous suivre !
La vie sur l’île est plutôt calme mais elle est chère, du coup, nous faisons une cure de pâtes que nous tentons de mélanger à de la sauce tomate ou à de la charcuterie lorsque la petite supérette de l’île en propose. Le choix des produits étant généralement assez restreint.
Dans notre auberge, nous faisons la connaissance d’un couple de brésiliens ainsi que d’un japonais qui vit au Canada et qui nous accueillera plus tard à Vancouver. Sur l’île, vit également un Rapa Nui qui parle le français en plus de l’espagnol, parce qu’il est parti travailler en Suisse dans les années 1980. Il raconte qu’avant son départ il y avait très peu de voitures sur l’île et qu’à son retour dans les années 2000, le centre-ville d’Hanga Roa en était rempli.
Nous avons pu glaner d’autres informations sur la vie de l’île grâce à notre guide Christophe Conry, de Rapa Nui Tour. Sur cette terre d’une superficie de 166 kilomètres carrés, vivraient environ 5200 personnes et plus de 6000 têtes de bétails, que ce soit des chevaux ou des vaches. Il y aurait sur l’île, un service d’urgence comportant des soins dentaires et de médecine générale. En cas de rapatriement d’urgence, il faudrait au moins huit heures pour être transporté jusqu’au continent, si l’équipement d’urgence doit partir du Chili. Un ravitaillement des denrées est cependant assuré tous les jours par avion. Lorsque nous y étions, nous pouvions apercevoir au large, un pétrolier. Il semblerait qu’il passe seulement quelques fois dans l’année. A l’école, les enfants ont des cours en espagnol mais aussi en Rapa Nui pour perpétrer la culture polynésienne.
L’île accueille chaque années près de 70 000 touristes, les plus nombreux sont les chiliens (l’île étant devenue une possession chilienne en 1888), mais les touristes brésiliens font leur apparition depuis peu. Du côté des français, il serait une vingtaine à vivre sur l’île, ils sont presque tous guides.
Pour s’imprégner de la culture polynésienne, nous avons assisté à une soirée dans l’un des restaurants qui proposent ce type de prestation. Sur le conseil d’un habitant de l’île nous avons donc choisit celui qui offre l’expérience la plus authentique, le Te Ra’ai Restaurant Rapa Nui. Après avoir appris à cuisiner le repas d’après la méthode ancestrale, nous apprenons quelques pas de danse, puis nous dégustons ce bon repas.
Ainsi, poissons, patates douces, viandes, et autres légumes sont cuits ensemble dans l’umu pae, four traditionnel creusé dans la terre et recouvert de feuilles de palmier. Puis, nous assistons à un spectacle de danse polynésienne de différents styles selon les îles. Démonstration en vidéo.
Je suis frappée par la générosité de cette culture, notamment à travers ses danses, dont les gestes font onduler le corps de manière si parfaite. Tous le danseurs ont le sourire, et l’on sent la fierté qu’ont ses hommes et ses femmes à montrer au monde, l’héritage d’une si belle culture qui vous envoûterait presque.
De bons moments donc sur cette île extraordinaire sur laquelle nous nous jurons de retourner accompagné de nos proches… Un jour…
Arrive donc le moment de partir, l’avion se pose et nous nous dirigeons vers le tarmac pour embarquer, dernière photo…
Quelques heures plus tard, nous débarquons au Chili, à Santiago, il fait nuit. Il ne nous reste plus que quelques jours à attendre avant que mon père ne nous rejoigne. Nous prenons un petit appartement peu cher dans la Calle Merced non loin de la Plaza de Armas.
Nous nous reposons car les derniers jours ont été intenses !
Marco / 19 janvier 2014
Superbe reportage et très belles photos de cette île paradisiaque qui mérite amplement d’être connue.
Élise / 2 octobre 2014
Génial!
Have A Nice Trip / 2 octobre 2014
Merci Élise !